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Mes reportages photographiques sont essentiellement consacrés à des découvertes de patrimoine, de culture. C'est aussi un partage d'émotions à travers des portraits, des événements sportifs ou artistiques. Pour tout projet photographique, je vous invite à me contacter: http://cliches49-photographies.fr

14 Mar

Un lieu de mémoire, Oradour-sur-Glane...

Publié par HUGUENIN Thierry

Un lieu de mémoire, Oradour-sur-Glane...

Le village d’Oradour-sur-Glane, à 22 kilomètres de Limoges, est connu du monde entier pour porter les traces du massacre de sa population par une unité de la Waffen SS le 10 juin 1944.

 

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Le 28 novembre 1944, le Gouvernement provisoire prend la décision de classer et de conserver les ruines, ce qui attire la reconnaissance nationale sur Oradour . Ces mesures érigent le village martyr en symbole d’une France blessée par l’occupation allemande. Lors de sa visite en mars 1945, Le Général De Gaulle rappelle « qu’un lieu comme celui-là reste une chose commune à tous, une chose où tout le monde reconnaît le malheur commun, la volonté commune et l’espérance commune ».

Un lieu de mémoire, Oradour-sur-Glane...
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Un lieu de mémoire, Oradour-sur-Glane...

 

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Depuis son ouverture en 1999, le centre de la mémoire constitue le nouvel accès aux ruines du village martyr. Il propose aux visiteurs un parcours documenté permettant d’expliquer et comprendre, par l’analyse de l’histoire, le déroulement du massacre du 10 juin 1944, d’en appréhender le contexte et la montée de l’implacable logique d’anéantissement ayant conduit à sa mise en oeuvre.

Un lieu de mémoire, Oradour-sur-Glane...
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Jean Pallier est l'une des premières personnes à entrer à Oradour dans la matinée du , en compagnie de quelques hommes :

« Tous les bâtiments y compris l'église, les écoles, la mairie, la poste, l'hôtel que ma famille habitait, n'étaient plus que ruines fumantes. […] En tout et pour tout, nous n'avions aperçu que trois cadavres carbonisés en face d'une boucherie et un cadavre de femme non carbonisé, mais tuée d'une balle dans la nuque. »

C'est lors d'un deuxième passage qu'il découvre les charniers :

« Au milieu d'un amas de décombres, on voyait émerger des ossements humains calcinés, surtout des os de bassin. Dans une dépendance de la propriété du docteur du village, j'ai trouvé le corps calciné d'un enfant […] Je vis plusieurs charniers […] Bien que les ossements fussent aux trois quarts consumés, le nombre de victimes paraissait très élevé. »

Il pénètre ensuite dans l'église :

« Il n'est pas de mots pour décrire pareille abomination. Bien que la charpente supérieure de l'église et le clocher soient entièrement brûlés, les voûtes de la nef avaient résisté à l'incendie. La plupart des corps étaient carbonisés. Mais certains, quoique cuits au point d'être réduits en cendres, avaient conservé figure humaine. Dans la sacristie, deux petits garçons de douze ou treize ans se tenaient enlacés, unis dans un dernier sursaut d'horreur. Dans le confessionnal, un garçonnet était assis, la tête penchée en avant. Dans une voiture d'enfant reposaient les restes d'un bébé de huit ou dix mois. Je ne pus en supporter davantage et c'est en marchant comme un homme ivre que je regagnai [le hameau des Bordes]

 

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« Ici des hommes firent à leurs mères et à toutes les femmes la plus grave injure.

Ils n'épargnèrent pas les enfants »

Paul ELUARD

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